Présentation École de Judo Shin-Gi-Tai et Judo Club Talançonnais
J’ai commencé le judo à 8 ans parce que j’avais regardé le judo à la télé. Mon premier club a été le « judo club caladois » chez Mr Verdino où j’ai passé ma ceinture noire. En parallèle, je suivais mon frère à l’école des cadres, à Lyon, avec Mr Baudot comme professeur car l’enseignement me plaisait déjà. J’avais déjà la fibre… Puis j’ai mis le judo entre parenthèse pendant plusieurs années car il commençait déjà à se dégrader. Puis, à 28 ans, lorsque j’étais directeur du magasin d’arts martiaux « Judogi » où je m’ennuyais profondément, un jour, Mr Baudot est venu me voir pour me dire qu’il m’avait remarqué des années en arrière et que j’étais fait pour le judo et l’enseignement, alors il m’a pris sous son aile et je suis devenu son uké à l’école des cadres pendant deux ans. J’ai obtenu mon diplôme d’état de judo en 1991.
Puis quelques années après, j’ai connu Monsieur Corréa, et là, ça a été la révélation pour moi, car le vrai judo était devant moi, c’était une évidence. En parallèle, je regardais Monsieur Hirano en boucle sur des cassettes vidéo pendant des heures et des heures, car je trouvais en lui une liberté, une fluidité dans le geste, une souplesse extraordinaire. J’ai donc connu à cette époque la FFAJ où j’ai rencontré des gens exceptionnels dans les stages à Compains, à la cérémonie des vœux où je me rendais chaque année, ou dans d’autres clubs. J’ai trouvé grâce à eux, à leur travail et à leur gentillesse, une deuxième famille.
Mon premier club de judo a été créé en 1991 à Saint Etienne des Oullières, puis tout s’est enchaîné très vite, puisque je créais à peu près à la même époque les clubs de Reyrieux, Saint Georges de Reneins et Montceaux où le nombre d’adhérents n’a jamais cessé de croître. C’est en 2004 que j’ai diversifié les activités en créant des sections de Qi Gong dans chacun de mes clubs. J’ai rencontré dans cette vie associative de nombreux bénévoles, dont beaucoup sont aujourd’hui des amis. Depuis 5 ans, nous organisons périodiquement des stages regroupant le Karaté, l’Aïkido et le Judo avec Franck Barthélémy et Christian Raffoux afin d’échanger nos expériences. Nous en retirons à chaque fois de l’humilité, de la remise en question et nous redécouvrons les points communs de nos trois disciplines : la mobilité, le travail du Hara et des hanches. Une amitié forte c’est créée entre nous et non pas une rivalité ou une mise en avant des égos ce qui met bien en avant la sincérité de nos pratiques et de nos échanges.
Quand Christian Demarre a créé le CIJAM, il m’a appelé. Nous avons eu une longue conversation au téléphone. J’ai accepté immédiatement car Christian est un ami que je respecte profondément parce que c’est un homme bon et qu’il est fidèle dans sa pratique. Je partage avec lui ses convictions sur le judo, comme par exemple sur les catégories de poids sur lesquels on se doit d’être intransigeants.
Je pense que dans l’avenir, le CIJAM va se développer car il y a énormément de gens de valeur. Pour cela, comme nous en parlions à la dernière réunion, il va falloir déléguer s’organiser dans chaque région, grâce à des gradés, afin que le CIJAM se fasse connaitre et rassemble de plus en plus de pratiquants qui redécouvent une vrai pratique et une vraie philosophie du judo.
Marc GAULIER
Site internet : http://ecolejudotraditionnel.fr/wp/